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23ème Assemblée des délégués de l’USC et Forum des délégués
Dans cinq ateliers dirigés par des membres du comité exécutif, les délégués ont eu l'occasion de discuter de leurs préoccupations actuelles concernant la Covid et le travail des associations. La discussion fructueuse a révélé que de nombreuses associations sont confrontées à une baisse du nombre de membres et à des difficultés financières pendant cette difficile période. Elle a également révélé un besoin de soutien accru dans le travail des associations.
La situation des chœurs sous Covid
Les chorales ont dû faire face à des défis logistiques, organisationnels, financiers et sociaux pendant la crise du Corona. Répéter avec un masque n'a pas posé de problème pour certains chœurs, pour d'autres l'obligation de porter un masque a même entrainé une interruption des activités de répétition. De même, il n'a pas été facile de mener les répétitions avec seulement 15 personnes d'une manière satisfaisante pour tous. Cette situation a provoqué une baisse du nombre des membres pour de nombreuses chorales. Du moment que les chœurs ne pouvaient pas organiser de concerts, il y avait également un manque de revenus. La plupart des chorales ont reçu des fonds de l'assurance chômage, mais malheureusement pas toutes. Nombre d'entre elles ont pu bénéficier de l'indemnisation de l’OFC pour la perte de revenus.
Du point de vue des chefs de chœur, il y a eu des problèmes de salaires dans plusieurs chœurs. Certains chœurs ont cessé de payer les honoraires des chefs de chœur. Les situations contractuelles dans lesquelles les chefs de chœur étaient payés à l'heure ou à la présence étaient également problématiques. Certains chefs de chœur auraient souhaité plus de soutien pour des formes de répétition alternatives et/ou un soutien financier.
Outre les nombreux aspects problématiques, de nombreux exemples ont été donnés sur la manière dont les chœurs ont géré la situation de manière créative. Par exemple, certains chœurs ont organisé des répétitions hybrides, où la moitié du chœur avait une répétition en présentiel et l'autre moitié était présente via Zoom, parfois dans une pièce adjacente, de sorte qu'ils pouvaient échanger après un certain temps et que tous pouvaient bénéficier d'une répétition physique lors d'une soirée de répétition. L'importance de planifier des occasions communes pour rendre la reprise acceptable pour les membres a également été soulignée, ainsi que la formation vocale, car la voix était en sommeil depuis longtemps. Des accords fructueux ont également été conclus concernant le traitement des salaires. Certains.nes chefs.fes ont reçu un salaire moins élevé, d'autres chœurs ont avancé les cotisations des membres ou ont payé des cotisations plus élevées.
Travail associatif et festivals de chant
Les participants ont discuté de la question de savoir si une nouvelle structure n'est pas nécessaire pour les grandes associations cantonales, qui sont traditionnellement divisées en districts de chant ou en sous-groupes. Dans de nombreuses associations de district, il est de plus en plus difficile de trouver des personnes responsables du travail. Un échange de vues a également eu lieu sur les moyens de renforcer et de conquérir les chœurs d'enfants et de jeunes, ainsi que sur l'opportunité de rattacher les associations de musique d'église aux associations cantonales. Il y avait un grand besoin d'information et d'optimisation sur des sujets plus généraux, tels que le savoir-faire sur la bonne gestion des associations, la communication appropriée avec les membres, l'engagement dans la mise en œuvre des mesures et le respect des hiérarchies aux niveaux des associations. Il existe également un grand besoin de soutien pour les chefs de chœur qui se trouvent dans une situation d'urgence momentanée.
Les festivals de chant au niveau fédéral, cantonal et régional, selon les participants, sont toujours indispensables et servent divers objectifs, tels que la rencontre et le chant avec d'autres chœurs, le chant devant des experts et des publics. Le recueil de chants a été très apprécié, notamment en tant qu'outil permettant de chanter avec d'autres chorales.
Augmentation du comité directeur et réduction des cotisations des membres
Tous les membres du comité directeur ont été réélus. Avec Franziska Welti et Markus J. Frey, deux nouveaux membres ont été accueillis au sein du Conseil exécutif. Tous deux sont bien établis sur la scène chorale en tant que chefs renommés. Lukas Bolt, chef de chœur de Suisse orientale, membre actif de la Commission de la musique depuis plusieurs années, sera le nouveau président de la Commission de la musique. Il a été décidé de réduire de moitié les cotisations des membres en 2021 en raison de la crise du Corona ; la cotisation de SUISA sera également réduite de manière significative pour l'année suivante. L’USC prendra désormais en charge les cotisations des chœurs et ensembles à caractère socioculturel.
Franziska Welti est active en tant que chanteuse, professeur de chant, artiste et directrice de chorale en Suisse et à l'étranger. Elle a été récompensée par divers prix, par exemple le prix de la culture de la ville de Winterthur en 2009 ou la bourse de reconnaissance du canton de Zurich en 2018. Des stages l'ont conduite à Londres, Berlin, Odessa et Nairs. Elle vit à Winterthur et à Berlin. www.franziskawelti.ch
Markus J. Frey est un chanteur et un enseignant qualifié et a également suivi une formation en direction de chœur et d'orchestre. Markus J. Frey dirige actuellement le chœur paroissial de Berikon, le chœur paroissial cantemus de Rafzerfeld et l'orchestre de Zofingen et est président du Schweizerischen Kirchengesangsbund (Association suisse du chant choral d’église).
www.frey-musik.ch
Isabelle Schmied (Traduction : Thierry Dagon)
