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SKJF 22 Winterthour
Le festival a commencé dès le mardi avec le projet "Sing&Spring" des écoles de Winterthour, dans le cadre duquel plus de 440 enfants de 8 bâtiments scolaires ont appris toute une série de chansons différentes dans des ateliers dirigés par des étudiants de la ZHdK et les ont présentées le soir à leurs proches enthousiastes sur la grande scène de l'Eulachhalle. Ce premier grand événement a été le point de départ de la 8e édition du SKJF.
Dès jeudi, le public a afflué pour assister aux six grands concerts du festival dans l’Eulachhalle. Aux chants sur les places de la vieille ville de Winterthour, il était parfois impossible de se frayer un chemin. L'acoustique des trois églises a permis d'apprécier la musique au plus haut niveau. L'ancienne halle industrielle 142, où un fourneau hors d'usage s'est transformé en scène, a offert un feeling urbain. Les musées de Winterthour, avec leur ambiance feutrée, ont été une nouveauté pour le SKJF et ont été très fréquentés. La diversité musicale de la scène suisse des chœurs d'enfants et de jeunes s'est manifestée partout : du yodel à l'hymne de Mendelssohn en passant par le chant pop avec percussions corporelles - chaque style musical a été présenté. Des chansons traditionnelles pour enfants comme « Bibabutzemann », développées en un rap entraînant, mais aussi des chansons populaires interprétées avec style comme « le secret du ruisseau » ont trouvé un public enthousiaste et ont compté parmi les petits moments forts, subtils et touchants. La flashmob du samedi sur la place principale de Winterthour avec tous les chœurs du SKJF a été le grand moment fort du festival. Les quelque 1600 enfants et jeunes avec leurs accompagnateurs adultes ont afflué la Steinberggasse de trois côtés et ont entonné des chants en accord avec les cloches de l'église de la ville qui sonnaient en même temps. Quelle énergie ! Cette grande manifestation chorale, qui a attiré un public immense, s'est déroulée sans problème grâce à une préparation minutieuse et à la collaboration du personnel de la protection civile.
Le Songbook du SKJF 22 a été très utilisé et a servi à chacun des grands concerts du festival lors des chants ouverts sous la direction de Dominique Tille et de son équipe.
Les 12 ateliers aux thèmes aussi variés que la présence sur scène, la circle dance, les chants populaires nordiques, africains et sud-américains, l'effet de l'harmonie sur l'âme, les danses folkloriques, etc. ont parfois été si bien fréquentés qu'il a fallu déménager dans une salle d'atelier plus grande.
Vendredi, onze chœurs du SKJF ont vécu une joyeuse excursion en train chantant au sgf22 à Gossau.
Malgré le marathon du programme pendant la journée, les jeunes plus âgés ont encore fait la fête tard dans la soirée dans l'ancienne caserne.
Le Study Tour, dirigé par Michael Gohl, a permis à une bonne douzaine de personnes intéressées de se faire une idée du festival et d'obtenir des informations pour leur propre travail de direction de chœur.
Le samedi, 18 autres chœurs de Suisse alémanique et de Suisse romande ont participé à la journée du « Singplausch » (plaisir de chanter), avec des ateliers et un concert de clôture sur la grande scène de l'Eulachhalle. A la fin de ce cinquième concert du festival avec les chœurs du Singplausch, un enfant a demandé s'il pouvait monter une nouvelle fois sur la scène - le virus positif du festival avait été transmis. A propos de virus : tous les participants ont manifestement apprécié le fait de pouvoir à nouveau chanter ensemble. La période de vaches maigres a été surmontée et l'ambiance du SKJF était d'autant plus joyeuse.
L'annonce que le prochain SKJF aura lieu à Neuchâtel en 2024 a déclenché des tempêtes d'enthousiasme, en particulier chez les nombreux chœurs romands présents.
Chor InCanto Oberseetal, Foto: Simon Saxer
Renate Leu
