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Vaud 17.07.2024

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55ème Giron de l’Association des Chanteurs du Gros-de-Vaud

Trait d’union avec la jeunesse
Tel est le libellé de ce giron. Et ce n’est pas pour rien puisque les festivités ont commencé le 24 mai par un concert spécialement réservé aux enfants. Quatre chœurs d’enfants, soit 140 participants ont conquis le public venu en masse. Chaque chœur a pu s’exprimer dans son propre répertoire et les enfants se sont réunis pour un chœur d’ensemble. Le lendemain était consacré aux chœurs d’adultes, devant jury. 330 choristes répartis entre quatre chœurs d’hommes et sept chœurs mixtes se sont succédé sur le podium devant plus de 200 personnes. Certains villages hésitent parfois à organiser de telles fêtes, surtout face aux soucis financiers que cela peut représenter. Mais Christian Jaccoud, président du comité d’organisation rassure : il y a un très bon résultat positif à la clé de ce giron. Les choristes ont pu bénéficier des infrastructures idéales de Goumoëns-la-Ville : une salle possédant une bonne acoustique et des locaux de répétition situés à deux pas du lieu de concert.

Répertoire
Les girons vaudois présentent au public avant tout de la chanson harmonisée. C’est l’un des derniers cantons à se tenir à ce type de répertoire. Qu’à cela ne tienne, c’est souvent très bien fait ! Mais l’on pourrait s’attendre à plus de curiosité… Les auditeurs ont pu également se délecter de pièces chorales populaires (Volery, Kaelin, Tille, Girod…), de quatre pièces classiques, d’un negro spiritual et d’une musique du monde.
Le tout s’est fait dans une ambiance merveilleuse, avec la présentation toujours à propos de Jean-Luc Bezençon. Cerise sur le gâteau, les chœurs mixtes puis les chœurs d’hommes se sont réunis sur scène en un mur choral impressionnant. Ils interprétaient pour l’occasion l’Hymne des vendanges, de Jérôme Berney et Petit jardin plein d’ombre, de Gustave Doret pour les chœurs mixtes, Nous allons chercher le vent, harmonisation de Dominique Gesseney-Rappo et Amor vittorioso de Giovanni Gastoldi pour les messieurs. Tout comme dans les albums d’Astérix, le tout se terminant très joyeusement par un banquet. Mais là, aucun barde n’était écarté !